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- Some ART.icles -

6 novembre 2012

César, « Je suis fondamentalement un autodidacte absolu »

Lorsque l'on parle du Nouveau Réalisme, le nom d'Yves Klein sort immédiatement, monochromes, bleu Klein, mais on devrait aussi penser à César Baldaccini, tout simplement dit César, artiste emblématique du mouvement dont on a sûrement déjà vu les oeuvres à Paris, comme ce pouce immense à La Défense, 6 mètres de haut, mis en place pour les JO de Séoul... 

pouce

 

Né en janvier 1921 et mort en décembre 1998 à Paris, ce sculpteur français a le même nom que le trophée de bronze qui récompense le monde du cinéma français, car c'est effectivement lui qui a créé ce célèbre trophée!

Cesar_2011

 

Emblématique de son oeuvre : les "Compressions". A l'aide d'une pompe hydraulique, il compresse divers objets, avant de se tourner particulièrement vers les voitures, desquelles il fera de nombreuses compressions dirigées. Cela semble illustrer ce qu'il déclara lors d'une interview pour Opus Internationsal : « Recommencer, ce n'est pas refaire. »  Il voit cet acte comme un défi à la société de consommation et c'est ce qui le rapproche des Nouveaux Réalistes. 

Cesar_Baldaccini,_Compression_plate,_1970

compression      compresssssion 

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6 novembre 2012

Le nouveau réalisme

Contemporain du Pop Art américain, le Nouveau Réalisme regroupe les artistes ayant rédigé en 1960 le Manifeste du nouveau réalisme sous la direction de Pierre Restany. Ils ont conservé le terme de "réalisme" comme le mouvement du XIXe, car ils maintiennent la volonté de représenter la réalité telle qu'elle est, sans la magnifier. Mais ce réalisme est tout de même "nouveau" car il s'appuie sur les objets contemporains aux artistes, c'est à dire issus de la société de consommation et de la grande distribution. 

 

nouveau_realisme_declara

 

Qu'est ce que c'est? Concrètement, "L'objet comme matériau", l'objet n'est pas au sens propre détourné mais utilisé, repris pour devenir un symbole puissant de la consommation. César utilise les voitures par exemple, Deschamps assemble des chiffons et des sous-vêtements féminins, Arman accumule des objets de la vie quotidienne, et Hains ou Villeglé s'insiprent des affiches publicitaires. 

5 novembre 2012

Bruno Peinado colore l'Institut de cancérologie de l'Ouest

«Sans-titre, le jardin aux sentiers qui bifurquent» est une œuvre de Bruno Peinado pour l’Institut de Cancérologie de l’Ouest situé à St Herblain, dont l’inauguration s’est déroulée le vendredi 10 février 2012.

 sentier

 

Des patients et des membres du personnel soignant et administratif ont élaboré conjointement un cahier des charges pour créer un espace apaisant et stimulant qui évoque la forêt.

Le projet de Bruno Peinado fonctionne par connexions d’images, de références, dont il imbrique les signes par métissage. Plusieurs de ses œuvres significatives utilisent la lumière. Les attentes des commanditaires? Insuffler la vie, faire apparaître ces espaces comme animés.

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Bruno Peinado a élaboré une œuvre qui s’immisce dans la peau de l’architecture en y dessinant des lignes de couleurs. Ce réseau se déploie du sol au plafond comme une arborescence aux branches qui se déploient et transforment en couleur franche tout ce qu’elles touchent : une banquette se colore en rouge, un rideau évolue dans un vert printanier. Bruno Peinado intervient sur la notion de parcours et la perception d’espace. Les caissons lumineux posés au plafond contribuent à créer l'ambiance globale du lieu.

 

Inauguration_ICO_2

 

Il a emprunté le titre d'une nouvelle de Jorge Luis Borges, Le jardin aux sentiers qui bifurquent, « pour ces qualités d’évocation d’un ailleurs dans un espace clos, un lieu rêvé aux divers sentiers qui pourraient nous amener à prendre du recul sur ce que nous vivons. » qu'il a fait précéder de Sans titre pour laisser le spectateur s'approprier l'oeuvre en la nommant lui-même.

 

5 novembre 2012

L'artiste qui détourne

L'artiste français Bruno Peinado naît en 1970 à Montpellier.

 

bruno_peinado

 

 

Il se réapproprie tout d'abord un look presque pop, celui de la culture de masse faite des images des médias, de la télévision, de la publicité et des produits, autrement dit construit son oeuvre à partir des produits culturels du monde moderne. Il manipule ensuite ces instruments au niveau de l'écriture. Oeuvres phares du modernisme et de l’avant-garde et objets industriels, marques, logos ou slogans publicitaires, sont appropriés et détournés.

« Ma logique est celle de la créolisation, du métissage, le monde est une collision d'images. J'ai dans l'idée de casser la pureté. »

Bruno Peinado mixe les techniques : peinture, sculpture, vidéo, son, pour concevoir les installations qui reflète sa vision de la société contemporaine qui est selon lui "une collision d’images et de cultures".

 

peinado

 

En 2000, en s'emparant du bonhomme Michelin, Bruno Peinado fait sensation. Ainsi, "The big one" est une sculpture monumentale d’un bibendum Michelin black. Avec sa coupe afro et son poing levé, il symbolise dès lors non plus la société capitaliste mais les minorités quelles qu’elles soient.

« Mon travail consiste aussi à redessiner les archétypes de la culture occidentale »

5 novembre 2012

Festival Scopitone, 11e édition

En plus des concerts au Stereolux ou à la Friche Electro, des expositions mettant en avant les arts numériques étaient également visibles.

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Lorsque l'on arrive au 3e étage du Stereolux, on tombe nez à nez avec un mur interactif, mêlant la peinture/gravure et la projection numérique -- deux techniques très différentes et rarement combinées -- pour un étrange ballet. Ce sont les "Mécaniques Discursives" de Fred Penelle et Yannick Jacquet, où les auteurs représentent un univers invraisemblable et tout droit sorti de leur imagination.

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La première salle dévoile l'installation "Sensible 1.0" par Bram Snijders et Deframe, une toile numérique tridimentionnelle qui habille votre corps et interagit                          avec vous lorsque vous la traversez. Plongé dans l'obscurité, vous serez entièrement texturisé par cette lumière. 

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Plus loin, on peut découvrir "Difluxe" de Jesse Lucas, où l'on fait réagir de petites particules interactives en déplaçant des palets au dessus d'elles. Tantôt repoussées, tantôt attirées, ces créatures numériques semblent presque des êtres vivants.

 

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Enfin, le 4e étage abrite également d'étranges petits robots créés par Frederik De Wilde. Nommés "Umwelt-Virutopia", ces robos équipés de diverses LED réagissent entre eux, avec leur environnement ou même au son de notre voix. 

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9 octobre 2012

Marcel Duchamp et ses Ready-made amènent l'art cinétique

L'homme « le plus intelligent et (pour beaucoup) le plus gênant de cette première partie du vingtième siècle » -- ainsi qualifié par son acolyte André Breton -- a révolutionné la conception rigide et académique de l'art et est allé bien au-delà des barrières imposées par cette société du XXe siècle. 

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Il fut notamment par le biais de ses Ready-made le précurseur de l'art cinétique, qui consiste à intégrer une partie mouvante -- actionnée par le vent, le soleil, un moteur ou même la main humaine -- à une oeuvre d'art. Un ready-made étant un "objet usuel promu à la dignité d'objet d'art par le simple choix de l'artiste" -- André Breton, encore --, Marcel Duchamp réalisa son premier, Roue de bicyclette, en 1913, une roue sans pneu fixée par sa fourche sur un simple tabouret en bois.

                                                                             Duchamp_wheel

Préoccupé par les notions de vitesse et de mouvement, il fut amené, en 1925, à se lancer dans le cinéma expérimental, avec son unique film Anemic cinema, présentant des plaques rotatives qui deviendront 10 ans plus tard les Rotoreliefs. Ces plaques tournantes permettent de nombreux jeux optiques et géométriques.

http://youtu.be/3XJwkmJzfEo

 

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